CHUTE ALORS ! mise sur l’upcycling et le digital au service de notre planète
Il était une fois un duo d’amies, Ariane et Astrid, travaillant, l’une dans l’univers du métal et l’autre dans la communication. Soucieuses de préserver la planète, elles souhaitent apporter leur contribution et leurs compétences à sa sauvegarde. C’est dans la tête d’Ariane que l’idée est née : fabriquer des objets durables en valorisant des chutes de métaux nobles (laiton, acier, inox…). Valoriser un déchet pour lui offrir une seconde vie c’est ce qu’on appelle l’upcycling. Emballée, Astrid fonce aux côtés de son amie dans le projet. En 2020, la société CHUTE ALORS ! est créée.
De l’upcycling +++
Le binôme met alors en route la fabrication d’objets de belle facture, 100 % recyclés, 100 % recyclables et 100 % aubois. Imaginés, conceptualisés, fabriqués, poncés, ébavurés dans l’agglomération troyenne, ces véritables bijoux du quotidien (pour la cuisine, Noël, votre jardin, etc.), tous upcyclés, offrent un design original et proposent une alternative à tous les objets de mauvaise qualité importés du bout du monde.
Une démarche durable, cohérente et locale
Comme il faut battre le fer tant qu’il est chaud, Ariane et Astrid, poussent leur préoccupation environnementale jusque dans les moindres détails. Leur upcycling made in France mérite que toute la chaîne s’inscrive dans la même démarche zéro déchet. Qu’à cela ne tienne ; de la production à l’emballage, en passant par l’étiquetage, CHUTE ALORS ! tente au maximum d’étendre l’utilisation de chutes. Une grande entreprise de la bonneterie troyenne a fait don de chutes de jersey pour la confection de leur pochon. L’étiquette des produits est imprimée sur des chutes d’imprimerie et est maintenue à l’objet par une chute de ficelle de lin biodégradable récupérée auprès de la corderie Meyer-Sans Bœuf. Les deux entrepreneures souhaitent aussi favoriser le tissu économique troyen, tout en cultivant dans leurs objets propres et beaux, un humour bien forgé !
De l’âge de fer au savoir-faire numérique
Décapsuleurs humoristiques en inox, touilleurs écoresponsables, pics à apéro rigolos, n’attendent qu’à être adoptés par des particuliers ou des revendeurs. Pour cela, le tandem de CHUTE ALORS ! passe à la vitesse supérieure en partant à la conquête du numérique. En misant sur le digital, Ariane et Astrid, espèrent trouver des solutions pour faire connaître leur concept de produits upcyclés, développer la notoriété de leur enseigne et gagner du temps.
En quelques mois, sans gros budget et aucune aide financière extérieure, grâce à leurs compétences et leur dévouement sans limite, un site internet désormais bien référencé est lancé sur la toile. Aujourd’hui s’ajoutent au site e-commerce, un blog, des comptes Facebook, Instagram et LinkedIn. Si Ariane et Astrid ont indéniablement gagné du temps grâce aux outils numériques, elles ne comptent pas les heures qu’elles consacrent à la communication via l’envoi de newsletters, la mise à jour des nouveautés et les annonces lors d’évènements particuliers (Noël, fête des pères, printemps…).
Les résultats sont là !
Le site internet connait un bon trafic, le compte Instagram rassemble plus de 700 abonnés et les publications programmées régulièrement font connaître le concept à des professionnels (revendeurs, commerces de box) en recherche de produits originaux made in France et bons pour la planète. Des partenariats, encore au stade de la négociation, devraient bientôt se nouer avec d’autres marques ayant une grande renommée sur le web. Les deux amies regrettent de manquer de temps pour s’investir davantage dans la gestion du numérique. Elles sont persuadées que cela limite la visibilité de leur enseigne alors que le concept et les objets sont unanimement appréciés. Mais cela ne les empêche pas d’avoir de beaux projets digitaux pour CHUTE ALORS ! Elles pensent notamment développer un module spécifique pour que leurs fournisseurs puissent commander et payer directement en ligne et apprécieraient d’avoir à disposition un progiciel de gestion intégrée.
Quand on demande à Ariane et Astrid si elles recommanderaient à leurs confrères de se lancer aussi dans le numérique, elles déclarent « qu’il faut se lancer sans hésiter » et considèrent la transformation digitale comme un incontournable.